Le fil des Francophiles

Décoloniser les archives

Hugo Beaucamp 6 minute read Saturday, Dec. 20, 2025

La Société historique de Saint-Boniface (SHSB) est en plein processus de décolonisation de ses archives.

Un travail “particulièrement important,” selon la directrice générale de la SHSB, Émilie Pigeon. D’autant plus dans un contexte de vérité et réconciliation avec les peuples autochtones.

Dans les grandes lignes, le travail en cours consiste en la révision de certaines terminologies, descriptions et mots-clés.

“Tout comme l’histoire et la production historique, les archives évoluent,” explique Émilie Pigeon. “Nos méthodes sont constamment révisées en fonction des meilleures pratiques dans le domaine.”

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‘Quand les racines sont solides et profondes…’

Virginie Frere 7 minute read Preview

‘Quand les racines sont solides et profondes…’

Virginie Frere 7 minute read Saturday, Dec. 13, 2025

Au sein de la communauté francophone du Manitoba, une nouvelle voix s’élève pour célébrer la richesse de la diversité et la force de la mémoire. L’association Racines et horizons d’immigrants francophones (RACIF) vient de voir le jour au mois d’octobre.

Cette idée est le fruit d’un travail de réflexion et de passion mené par Marielle Lifandi-Vieira, française venue d’Alsace et d’origine gabonaise installée à Winnipeg depuis 2023. Son ambition: créer un espace où les histoires, les langues et les cultures des différentes communautés francophones issues de l’immigration se rencontrent, se transmettent et s’enracinent durablement.

“L’association est née d’un profond désir de préservation, de transmission et de valorisation des richesses culturelles des communautés francophones issues de l’immigration,” explique Marielle Lifandi-Vieira.

Arrivée récemment au Canada, elle travaille au sein de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) et siège au conseil consultatif du sous-ministre de l’Immigration du Canada. Engagée depuis toujours pour la francophonie, elle dit ne pas se considérer comme un “porte-flambeau,” mais comme une “fervente défenseure de la francophonie.”

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Saturday, Dec. 13, 2025

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Marielle Lifandi-Vieira, fondatrice de l’association Racines et horizons d’immigrants francophones

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                                Marielle Lifandi-Vieira, fondatrice de l’association Racines et horizons d’immigrants francophones

À travers le Punch de Noël, l’esprit de la communauté revient en onde

Hugo Beaucamp 5 minute read Preview

À travers le Punch de Noël, l’esprit de la communauté revient en onde

Hugo Beaucamp 5 minute read Saturday, Dec. 6, 2025

L’émission Le Punch de Noël, fera son grand retour cet hiver sur les ondes d’Envol 91 fm.

C’était une émission phare, animée par feue Denise Lécuyer. Pendant ses 28 années de bénévolat à la radio communautaire, Denise Lécuyer animait chaque samedi le Punch aux fruits. Ce rendez-vous hebdomadaire, qu’elle ne manquait sous aucun prétexte, Denise Lécuyer l’avait aussi décliné pour l’adapter à la période des fêtes de fin d’année.

Pendant 20 ans, le Punch de Noël a été un évènement immanquable pour une partie de la communauté francophone. La sœur et le mari de Denise Lécuyer, Michelle Lécuyer-Hutton et Randy Magirowski ont donc pris la décision de reprogrammer l’émission ce 20 décembre 2025.

À l’époque, les studios de la radio se transformaient en une grande assemblée pendant le Punch, “c’était vraiment fou là-dedans,” se souvient Michelle Lécuyer-Hutton, avec affection. Randy Magirowski, laisse échapper un rire.

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Saturday, Dec. 6, 2025

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Michelle Lécuyer-Hutton et Randy Magirowski posent avec les cadeaux qui seront offerts aux enfants le jour de l’émission.

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                                Michelle Lécuyer-Hutton et Randy Magirowski posent avec les cadeaux qui seront offerts aux enfants le jour de l’émission.

Un programme qui ouvre la voie

Hugo Beaucamp 6 minute read Preview

Un programme qui ouvre la voie

Hugo Beaucamp 6 minute read Saturday, Nov. 22, 2025

À 5 ans, Éléonore découvre la natation synchronisée… dans sa langue maternelle. Grâce à la détermination de sa mère et à l’engagement de deux jeunes entraîneuses francophones, un tout nouveau programme voit le jour au club Aquatica. Une petite victoire pour la francophonie et pour l’inclusion dans le sport.

Âgée de cinq ans, la petite Éléonore se rend à la pratique de natation artistique tous les mardis après-midi. Grâce à la détermination de sa mère et de ses entraineuses, elle apprend sa discipline dans sa langue maternelle, le français.

“Elle adore danser, elle adore la musique et l’eau,” nous dit sa maman, Geneviève Roy-Wsiaki. “Ça fait des années que je me dis qu’elle adorerait la nage synchronisée.”

Le choix de l’activité s’est donc imposé naturellement. Mais avant qu’Éléonore puisse se lancer à l’eau, il fallait régler un détail.

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Saturday, Nov. 22, 2025

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‘Enseigner en français c’est un moyen de montrer ta fiertéd’etre francophone,’ dit Chloé Gosselin (à droite) avec sa soeur Calla (à gauche), et leur élève Éléonore.

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                                ‘Enseigner en français c’est un moyen de montrer ta fiertéd’etre francophone,’ dit Chloé Gosselin (à droite) avec sa soeur Calla (à gauche), et leur élève Éléonore.

Carré civique, le soutien générationnel

Jonathan Semah 6 minute read Preview

Carré civique, le soutien générationnel

Jonathan Semah 6 minute read Saturday, Nov. 15, 2025

Je donne en famille consiste à lever des fonds pour l’avenir du carré civique. La particularité de ce soutien c’est qu’il implique différentes générations, notamment les plus jeunes qui peuvent parfois se sentir éloignés des sujets liés au patrimoine.

David Dandeneau tente de partager son engagement à tous et à différentes générations.

Le membre du conseil d’administration des Ami.e.s du Carré civique de Saint-Boniface (ACCSB) a eu l’idée de lever des fonds pour notamment assurer des dépenses opérationnelles et à terme préparer également le processus d’appel d’offres que s’apprête à lancer la Ville de Winnipeg.

C’est à travers l’ACCSB, qui a reçu le statut officiel d’organisme de bienfaisance et peut donc recevoir des dons depuis mars 2022, que le monde pourra donner ponctuellement pour cette campagne.

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Saturday, Nov. 15, 2025

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Bintou Sacko (à gauche) et David Dandeneau

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                                Bintou Sacko (à gauche) et David Dandeneau

Le pouvoir des rencontres

Anaïs Nzelomona 7 minute read Preview

Le pouvoir des rencontres

Anaïs Nzelomona 7 minute read Saturday, Nov. 8, 2025

Depuis plusieurs années, Djehil Togoi, élève de 11e année au Collège Louis-Riel, s’investit dans le programme CanU, un projet caractérisé par ses offres de mentorat et son accompagnement éducatif destiné à soutenir la jeunesse manitobaine.

Pour Togoi, aussi appelé DJ, cette expérience est à la fois une occasion de créer des liens et de se rapprocher d’une communauté.

“Mon expérience CanU a été très enrichissante, explique-t-il. Chaque jour est une nouvelle expérience et chaque expérience m’apporte de nouveaux apprentissages. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir découvert ce programme.”

Le 13 novembre, CanU organise le Gala Imagine Stories, une initiative annuelle visant à lever des fonds et à mettre à l’honneur la parole des jeunes. Comme l’explique Roger Berrington, fondateur de l’organisation, “ce gala permet aux élèves de raconter leur histoire mais aussi de montrer leur courage, et ces moments-là marquent leur vie et celle de ceux qui les entourent”. Cette année, l’événement se tiendra au Musée canadien pour les droits de la personne, un choix symbolique qui reflète les valeurs de l’organisation CanU.

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Saturday, Nov. 8, 2025

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Djehil Togoi est élève en 11e année au Collège Louis-Riel, il est également mentor junior au sein de CanU.

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                                Djehil Togoi est élève en 11e année au Collège Louis-Riel, il est également mentor junior au sein de CanU.

La créativité franco-manitobaine rayonne: Anna Binta Diallo expose à travers le pays

Virginie Frere 5 minute read Preview

La créativité franco-manitobaine rayonne: Anna Binta Diallo expose à travers le pays

Virginie Frere 5 minute read Saturday, Nov. 1, 2025

En 2025, l’artiste visuelle franco-manitobaine Anna Binta Diallo connaît une année charnière. De Vancouver à Toronto, en passant par Edmonton et Winnipeg, ses expositions se succèdent, confirmant la place qu’elle occupe désormais parmi les figures majeures de la scène artistique canadienne contemporaine.

Née à Dakar, Sénégal, en 1983 et élevée à Saint-Boniface, Anna Binta Diallo tisse depuis toujours des liens entre les continents et les mémoires. Ses œuvres explorent les intersections entre identité, nostalgie et nature, dans un langage visuel qui conjugue collage, vidéo, graphisme et sculpture.

“Le collage est depuis longtemps au cœur de ma démarche,” confie-t-elle. “J’aime réagencer des images anciennes, des sons, des fragments d’archives pour construire de nouveaux récits.”

L’artiste collecte cartes, livres et photos qu’elle transforme en compositions hybrides, à la croisée du passé et du futur.

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Saturday, Nov. 1, 2025

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En 2025, l’artiste franco-manitobaine Anna Binta Diallo a multiplié les expositions à travers le pays.

Alicia Régnier photo
                                En 2025, l’artiste franco-manitobaine Anna Binta Diallo a multiplié les expositions à travers le pays.

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Cordova: petits plats pour grands moments

Barbara Gorrand de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 6 minute read Preview

Cordova: petits plats pour grands moments

Barbara Gorrand de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 6 minute read Saturday, Sep. 2, 2017

 

Ouvert au début de l’été par Grégoire Stevenard et Gaël Winandy, le bar tapas de la rue Albert a déjà conquis une clientèle d’habitués séduits par cette bodega qui fleure bon l’authentique. Un succès qui ne doit rien au hasard, mais bien à la réflexion menée depuis deux ans par ces amis qui se sont rencontrés sur les bancs de l’Université de Saint-Boniface.

“Et si on ouvrait notre propre bar?” Qui n’a jamais lancé cette phrase, emporté par la grisante euphorie d’une soirée étudiante, lorsque les petits bonheurs de la vie se comptent au nombre d’amis rassemblés autour de quelques verres et de petits plats en équilibre sur la table du salon?

Grégoire et Gaël sont en passe de donner vie à ce vieux rêve qui, bien souvent, ne survit jamais aux lendemains difficiles. Une concrétisation qui leur a demandé tout de même deux années de préparation intensive, de recherches, et un plan d’affaires solide.

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Saturday, Sep. 2, 2017

À 25 et 28 ans, Grégoire Stevenard (à gauche) et Gaël Winandy se lancent à la conquête de la bistronomie winnipégoise avec leur concept de bar à tapas authentique.
‘J’avais envie d’une expérience internationale, et je m’étais fait des amis ici. Je savais que c’était une ville pleine d’opportunités,’ précise Gaël.

À 25 et 28 ans, Grégoire Stevenard (à gauche) et Gaël Winandy se lancent à la conquête de la bistronomie winnipégoise avec leur concept de bar à tapas authentique.
‘J’avais envie d’une expérience internationale, et je m’étais fait des amis ici. Je savais que c’était une ville pleine d’opportunités,’ précise Gaël.

Youpe! Youpe! sur la glace en bateau-dragon

Daniel Bahuaud 4 minute read Preview

Youpe! Youpe! sur la glace en bateau-dragon

Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Feb. 25, 2017

Le bateau-dragon est l’épicentre d’une nouvelle vague d’engouement mondial. Mais d’une grosse nouvelle vague figée. Depuis fin 2015, les passionnés de cette pirogue se paient le plaisir de pagayer sur la glace. La première manitobaine aura lieu le 25 février.

Le tout premier Festival de bateaux-dragon sur glace du Manitoba se déroulera sur la rivière Rouge, près du Centre du kayak et du canot du Manitoba, situé sur la promenade Churchill.

Pour Alfred Bérard, un des organisateurs et l’annonceur officiel de l’évènement, il s’agit d’une “grande source de fierté d’être à la fine pointe des activités d’hiver.

“La Manitoba Paddling Association est une pionnière de ce sport au Canada. Nous, les Manitobains, on aurait pu être les premiers, mais le Festival de bateaux-dragon sur glace d’Ottawa nous a battus d’une semaine, parce que Winterlude, la fête d’hiver de la capitale avait lieu les 17 et 18 février. Et que cette année, notre Festival du Voyageur se tient pas mal tard.”

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Saturday, Feb. 25, 2017

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Des équipes du Centre du kayak et du canot du Manitoba ont rodé leurs nouveaux bateaux-dragons, le 18 février, en prévision du Festival de bateaux-dragons sur glace du 25 février. Au moment d’écrire ces lignes, l’évènement de la Manitoba Paddling Association était toujours au programme.

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Des équipes du Centre du kayak et du canot du Manitoba ont rodé leurs nouveaux bateaux-dragons, le 18 février, en prévision du Festival de bateaux-dragons sur glace du 25 février. Au moment d’écrire ces lignes, l’évènement de la Manitoba Paddling Association était toujours au programme.

Vous auriez pu être résistant?

Daniel Bahuaud 5 minute read Preview

Vous auriez pu être résistant?

Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Apr. 9, 2016

'Qu’est-ce que j’aurais fait dans la France occupée par les Allemands? Est-ce que je serais devenu un héros de la Résistance? Ou bien serais-je devenu nazi?"

Voilà les questions qui ont conduit le médecin Philippe Erhard à écrire son tout premier roman, The Ladders of Death.

Erhard est médecin à Winnipeg depuis 1982. Depuis qu’il a quitté sa pratique générale à la Clinique Saint-Boniface en 2008 pour se lancer en médecine sportive à la Clinique Pan-Am, le natif de Belfort en France, travaille à un rythme plus décontracté.

"J’ai enfin le temps de réfléchir. En 2010, j’ai publié un livre sur le mieux-être, Being — A Hiking Guide through Life. J’étais inspiré par mon travail de médecin et par des souvenirs d’une randonnée à pied dans les Vosges. Depuis, et de plus en plus, je suis mes propres conseils sur l’importance de ralentir son train de vie et de se laisser vivre!"

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Saturday, Apr. 9, 2016

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Philippe Erhard: "Ce sera un exercice mental très stimulant."

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Philippe Erhard:

Un festival qui fait confiance aux enfants

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Un festival qui fait confiance aux enfants

Ruby Irene Pratka 5 minute read Saturday, Feb. 27, 2016

Depuis 20 ans, le Festival international de films pour enfants de tous âges Freeze Frame valorise la perspective des plus jeunes et les incite à penser. Le cofondateur du festival, Pascal Boutroy, est un cinéphile de longue date.

“J’ai découvert le cinéma pour enfants dans les années 1990, quand j’ai travaillé comme critique de cinéma à Montréal. Surtout, j’ai découvert quelque chose d’extraordinaire: des films intelligents et sensibles. Et j’ai vu l’effet que cela pouvait avoir sur les enfants. Quand ils sortent de la salle, ils ont appris des choses à propos d’eux-mêmes.”

En 1996, nouvellement arrivés à Winnipeg, Boutroy et sa conjointe, Nicole Matiation, cofondent le festival Freeze Frame. En 20 ans le festival, qui met à l’affiche des films en plusieurs langues, y compris le français, est devenu le festival de cinéma le plus fréquenté au Manitoba, avec entre 6,000 et 8,000 participants chaque année.

Boutroy attribue le succès du festival à la diversité de la programmation.

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Saturday, Feb. 27, 2016

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Pascal Boutroy, le cofondateur du Festival international de films pour enfants de tous âges Freeze Frame, invite enfants et adultes à élargir leurs horizons cinématiques.

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Pascal Boutroy, le cofondateur du Festival international de films pour enfants de tous âges Freeze Frame, invite enfants et adultes à élargir leurs horizons cinématiques.

L’ impact d’une loi injuste et intransigeante

Par Daniel Bahuaud 6 minute read Preview

L’ impact d’une loi injuste et intransigeante

Par Daniel Bahuaud 6 minute read Saturday, Feb. 20, 2016

LE 10 mars 1916, le gouvernement de T. C.

Norris adopte une nouvelle loi scolaire.

L’enseignement du français devient illégal.

Normand Boisvert est un des acteurs clés dans la renaissance du français scolaire. Il nous partage son point de vue.

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Saturday, Feb. 20, 2016

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Normand Boisvert: “La Loi Thornton a eu pour résultat d’encourager un sentiment de honte parmi de nombreux francophones. Certains ont perdu la langue parce qu’ils ne la voulaient plus. Ils se sont assimilés pour ne pas se démarquer des autres.”

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Normand Boisvert: “La Loi Thornton a eu pour résultat d’encourager un sentiment de honte parmi de nombreux francophones. Certains ont perdu la langue parce qu’ils ne la voulaient plus. Ils se sont assimilés pour ne pas se démarquer des autres.”

Plus de 40 ans de voyages

Ruby Irene Pratka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview

Plus de 40 ans de voyages

Ruby Irene Pratka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Feb. 13, 2016

Depuis plus de 40 ans, Hélène Martin ne passe pas l’hiver sans sortir sa ceinture fléchée. La Bonifacienne est une des premières forces motrices du Festival du Voyageur. Elle a vu une fête communautaire devenir un phénomène international.

Depuis la première année du Festival, Hélène Martin s’est fait un devoir d’assister au Bal du gouverneur, l’évènement phare du Festival du Voyageur devenu en 2015 le Festin du Voyageur et en 2016 la Soirée Communautaire. “Je n’ai jamais manqué un seul Bal du gouverneur. Cette année, ce sera la première fois. Je serai au soleil, pour une fois. En passant, c’est l’évènement qui a changé le moins.”

Hélène Martin a travaillé pour le Festival, depuis ses débuts dans le parc Provencher en 1970, jusqu’en 1994. “Au début, le Festival appartenait à la Ville de Saint-Boniface, qui ne faisait pas encore partie de Winnipeg. Il y avait un défilé, des gens distribuaient de la soupe aux pois et des groupes chantaient des chansons folkloriques ici et là. Il n’y avait qu’un seul relais, dans le gymnase de l’actuel Centre culturel franco-manitobain. Il y avait aussi un château de glace, comme à Québec.”

“Je pense qu’au début on s’inspirait beaucoup du Carnaval de Québec. Pendant plusieurs années, il y avait plein de choses qui n’avaient pas rapport avec la mission du Festival. Il y avait même un concours de la Reine. J’ai recommandé qu’on l’élimine, ce qu’on a finalement fait, et c’est quelque chose dont je suis très fière. Des choses pas mal ridicules ont été faites pour attirer les foules dans le temps, comme un concours de démolition. Ils ont essayé d’imiter des festivals d’ailleurs, mais ce n’était pas notre culture.”

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Saturday, Feb. 13, 2016

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Hélène Martin, membre du comité organisateur fondateur du Festival du Voyageur, arbore sa ceinture fléchée du Festival.

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Hélène Martin, membre du comité organisateur fondateur du Festival du Voyageur, arbore sa ceinture fléchée du Festival.

Le hockey: une tradition bien vivante à La Broquerie

Daniel Bahuaud 5 minute read Friday, Feb. 5, 2016

Garçons, ils jouaient au hockey de rue après l’école. Aujourd’hui, ils ont beau avoir 25 ans, 35 ans ou plus encore, la glace les attire toujours. Ce sont les Habs, l’équipe sénior de La Broquerie.

Patrick Gauthier a 33 ans. Depuis 15 ans déjà, le résident de La Broquerie porte le chandail des Habs, fidèle au rendez-vous des pratiques et des matchs de la Ligue de hockey sénior Carillon.

“Je suis avant, mais j’ai déjà été ailier, occupé le centre et joué en défense. Un vrai bouche-trous, quoi! Mais ce n’est pas ça l’important. L’important, c’est de jouer avec mes amis. Des gars avec qui j’ai joué toute ma vie, depuis que j’ai appris à patiner à l’âge de quatre ans. Le hockey, c’est mon activité d’hiver. Dès que l’hiver arrive, je pense au hockey. Ça a toujours été comme ça. Quand j’étais garçon, je rentrais de l’école Saint-Joachim et je jouais au hockey de rue avec les copains. Mes parents devaient me rappeler de rentrer pour souper. Après le repas, j’allais dehors sur la patinoire extérieure, avec les amis!

“Être Hab, c’est dans le sang. Mon père, Lionel, était joueur et entraîneur pour les Habs entre 1975 et 1985. Mon grand-père Aimé était un Hab de 1951 à 1954. Mon frère Yvan a joué un an pour l’équipe en 2011 et mon petit frère, Stéphane, a intégré l’équipe en 2007. Maintenant, c’est au tour de mes trois fils de s’initier à la tradition. Mes deux garçons aînés ont commencé à jouer au hockey cette année.’

Saint-Laurent la télé en 2017

Par Daniel Bahuaud 6 minute read Preview

Saint-Laurent la télé en 2017

Par Daniel Bahuaud 6 minute read Saturday, Jan. 30, 2016

Les pêcheurs, chasseurs et trappeurs métis de Saint-Laurent seront bient¥t connus au Québec gr¢ce une série documentaire produite pour le Canal D. De plus, la caméra se posera sur la culture métisse. Bienvenue Au pays des Michifs.

Ce qui étonne Jules Desjarlais n'est pas que Manito Média, l'entreprise de production bonifacienne fondée par Charles et Patrick Clément, ait réussi convaincre le Canal D commander une série documentaire portant sur les Métis de Saint-Laurent. C'est que les Métis se soient laissés photographier par les caméras télé!

Jules Desjarlais en est persuadé: "Nous, les Métis, on est pas mal gêné. Notre vie privée, on y tient. Mais tranquillement, dans les dernières décennies, le public respecte pas mal plus notre culture. Chez nous, c'est l'exposition sur les Métis présentée entre 2004 et juillet 2015 (au National Museum of the American Indian, un des musées du Smithsonian Institution de Washington), qui a fait une différence énorme. On est plus portés dire "oui" quand on nous propose des projets comme la série Au pays des Michifs. On s'intéresse faire connaître notre culture, la faire respecter, pour que les gens nous connaissent plus."

Résultat: Gerry Bruce et Roland Bruce, Norbert Langellier et son fils, Charles et Langellier, ainsi que Laurent Dumont, figureront parmi les chasseurs, pêcheurs et trappeurs présentés dans l'émission, en tournage depuis l'automne 2015. Le natif de Saint-Laurent, vétéran de plusieurs productions hollywoodiennes, notamment la série Docteur Quinn, femme médecin et le film Terrain miné (On Deadly Ground) sera le narrateur et présentateur de la série.

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Saturday, Jan. 30, 2016

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Jules Desjarlais: ‘Au pays des Michifs, ce sera bien plus qu’un aperçu sur nos chasseurs, pêcheurs et trappeurs. C’est la présentation d’un mode de vie.’

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Jules Desjarlais: ‘Au pays des Michifs, ce sera bien plus qu’un aperçu sur nos chasseurs, pêcheurs et trappeurs. C’est la présentation d’un mode de vie.’

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